L’ennui au travail

Et si la Philosophie nous permettait de réfléchir à ce qui peut se passe dans nos têtes, celles de nos collaborateurs et donc dans notre quotidien de Manager…

« Quand je désire ce que je n’ai pas c’est ce que Schopenhauer appelle la souffrance ; j’ai faim il n’y a pas à manger : souffrance, je l’aime elle ne m’aime pas : souffrance, je veux travailler je n’ai pas de travail : souffrance.

Mais lorsque j’ai ce qui, dès lors ne me manque plus, il n’y a plus de souffrance puisqu’il n’y a plus de manque alors ce n’est pas le bonheur ni le malheur mais c’est ce que Schopenhauer appelle l’ennui.

L’ennui est donc l’absence du bonheur au lieu même de sa présence attendue. J’avais rendez-vous avec le bonheur, je me disais “qu’est ce que serai heureux si j’avais un travail ; qu’est ce que je serai satisfait quand j’aurai un salaire”. Le si est là, le quand est arrivé pour autant je ne suis pas heureux. J’avais rendez vous avec le bonheur, il m’a posé un lapin, dès lors je ne suis ni heureux ni malheureux… simplement je m’emmerde !

Ainsi toute notre vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l’ennui… »

Souffrance car je désire ce que je n’ai pas et je souffre de ce manque, ennui parce que j’ai ce que je ne désire plus. Souffrance du chômeur, ennui du salarié, souffrance du chagrin d’amour, ennui du couple…

Rassurons nous, il n’existe pas de métier où nous ne nous ennuyons jamais, ça n’existe que dans les mauvais livres de Management… et comme le disait le philosophe Alain “ le seul métier ou nous ne ennuyons jamais c’est celui que nous ne faisons pas”.

‌En considérant ces quelques préceptes, à nous, Manager de veiller à ce que nos équipes ne vivent pas l’ennui comme la règle mais bel et bien comme l’exception.

D’un point de vue opérationnel cela va passer par :