À l’heure où recruter devient une problématique d’ordre général, réussir à conserver ses collaborateurs devient une priorité d’entreprise.
À ce titre, bon nombre de structures débordent d’ingéniosité pour permettre à leurs salariés d’être heureux au travail, d’accéder au bonheur au travail et ainsi se donnent les moyens de fidéliser leurs collaborateurs voire même de pouvoir mettre en avant cette qualité de vie au travail en phase de recrutement… sans pour autant que cela ait l’effet escompté !
En effet, il est important de considérer que pour KANT “ le bonheur est un concept indéterminé : chaque personne le définit selon ses préférences et ses goûts. On ne peut donc pas s’accorder sur une définition du bonheur”. En conséquence, et de façon pragmatique, le bonheur est une affaire privée, strictement personnelle et donc indéfinissable de manière générale d’autant plus qu’il n’est pas un état stable.
Alors prétendre offrir ce “bonheur au travail” ou même courir après celui-ci devient une chimère puisqu’absolument singulier et donc impossible à démultiplier pour un ensemble de collaborateurs.
En conséquence il est préférable de mettre la focale sur :
- le sens donné au travail,
- le projet commun de la structure avec des objectifs clairs pour chacun des collaborateurs,
- la mise à disposition de moyens cohérents avec les attendus,
- la considération de chacun à travers des moments privilégiés d’échange entre manager et managé,
- la fluidité dans la circulation des informations,
- des moments de convivialité,
- la mise en avant des réussites au même titre que la réflexion sur les difficultés rencontrées.
(liste non exhaustive bien évidemment)
De ce fait, l’entreprise répondra à des attentes communes professionnelles qui constitueront un socle de satisfaction au travail qui permettra de générer une motivation “naturelle” chez les collaborateurs.