Le dérèglement climatique est la perturbation du climat à l’échelle planétaire et à long terme. Il se caractérise par une augmentation de la température moyenne sur la surface de la Terre. Des conséquences graves et irréversibles dans le monde entier risquent de se produire si aucunes actions efficaces sont mises en place.
La température de la terre augmentera entre 2 et 5,7°C d’ici 2100 (selon les projections de Météo France).
La lutte contre le dérèglement climatique est l’un des principaux défis de notre décennie tant les transformations seront profondes.
Pour un scénario intermédiaire de +2,6°C, nous risquons de constater avant 2040 :
- Des problèmes d’alimentation (sécheresses, ressources en eau, gelées tardives),
- Une pression sur les services de secours (évènements extrêmes),
- Des catastrophes menaçant les personnes, les biens et les infrastructures.
La Caisse Centrale de réassurance (CCR), le réassureur public français, établit des conclusions guères surprenantes quant à l’évolution des catastrophes naturelles en France à l’horizon 2050. Les évènements météorologiques de forte intensité vont continuer d’augmenter dans les années à venir et seront plus fréquents. Des phénomènes plus fréquents et plus coûteux qui illustrent l’importance de modéliser les risques afin de mieux les prévenir et ainsi de mieux financer leur indemnisation. Le dérèglement climatique va donc avoir d’énormes conséquences sur l’assurabilité des risques climatiques surtout dans les régions à hauts risques.
350 000, c’est le nombre d’assurés californiens qui ont obtenu un refus pour le renouvellement de leurs polices d’assurance dans les zones à hauts risques d’incendies.
143 milliards d’euros c’est le coût des sinistres liés aux évènements climatiques entre 2020 et 2060 contre 69 milliards entre 1989 et 2019, selon le rapport du 28 octobre 2021 publié par France assureurs.
2022 a été l’année de tous les records dont celui du coût des catastrophes naturelles en France, il devrait s’élever à 10 milliards d’euros selon France Assureurs, un record depuis 1999. En comparaison, les phénomènes climatiques ont coûté en moyenne 3,5 milliards d’euros par an entre 2017 et 2021.
L’explication ? Les phénomènes climatiques extrêmes se sont intensifiés et sont plus fréquents sur l’année 2022.
On peut déjà prédire que cela ne va sûrement pas s’améliorer dans les années à venir. Les assureurs prévoient une augmentation de 50% des sinistres d’ici 2050 dont 30 à 40% liés au climat. Ces derniers mettent également en garde sur le fait que les dégâts liés aux sécheresses, aux incendies ou encore à la montée des eaux seront de plus en plus difficiles à amortir.
Dès maintenant, les assurés doivent penser à s’armer contre la sinistralité climatique.
Un changement de modèle est en marche.